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Ce vendredi 28 novembre 2025 a eu lieu le lancement du Comité international de la Conférence antifasciste et pour la souveraineté des peuples, qui se tiendra du 26 au 29 mars 2026 à Porto Alegre. La réunion virtuelle, dirigée par le comité brésilien depuis la capitale de l’État de Rio Grande do Sul, a réuni plus de 80 camarades de différentes parties du monde, dont l’historien belge Eric Toussaint, figure de proue du mouvement altermondialiste et promoteur direct de la conférence, et a bénéficié de traductions en français, anglais et espagnol.

Le conseiller municipal Roberto Robaina, président du PSOL de Porto Alegre et l’un des coordinateurs de l’événement, a ouvert la réunion en soulignant l’importance de débattre de l’antifascisme au niveau international pour le combattre. Il a expliqué que la première étape de l’événement a été franchie grâce à une articulation entre le PSOL et le PT, puis à l’incorporation du PC do B et à l’adhésion déterminante d’organisations sociales. Il a souligné la participation du Cpers-Sindicato, de la CUT et, en particulier, l’intégration immédiate du Mouvement des Sans Terre au comité organisateur, ce qui a garanti que le processus s’inscrive dans l’unité de la gauche et dans la force des mouvements de la classe ouvrière.

Roberto Robaina a ajouté que les Forums sociaux mondiaux, organisés à Porto Alegre au début des années 2000, ont servi d’inspiration pour la conférence à venir.

« Les forums ont été des moments importants, à cette occasion, pour le rassemblement. Ils ont eu un réel impact sur la situation politique et internationale. Nous nous sommes donc également inspirés de cet objectif, mais avec un axe plus concret, à partir de la nécessité de lutter contre le fascisme », a-t-il expliqué. « Dès le début, nous avons eu une articulation internationale initiale à partir des initiatives d’Eric Toussaint et, par conséquent, nous sommes ici aujourd’hui grâce à l’articulation du comité local et de ceux qui sont déjà ici, à ceux qui étaient impliqués dans le travail international. Et j’ai vu ici que nous avons les conditions pour organiser une conférence internationale très représentative de par la nature même de la réunion que nous organisons », a-t-il conclu.

Affirmant que c’était une fierté pour la ville d’accueillir à nouveau un espace de débat de cette envergure – surtout après que le pays ait été gouverné par « l’une des principales expériences d’extrême droite au monde » -, le président du PT de Porto Alegre, Rodrigo Dilélio, a présenté la proposition initiale d’environ 10 axes élaborée par le comité local, pour examen par les collaborateurs internationaux.

● L’offensive de l’extrême droite dans le monde : causes, conséquences et défis
● La solidarité entre les peuples et la lutte anti-impérialiste, qui serait le deuxième axe
● Le Brésil sous la menace de l’extrême droite et de l’impérialisme
● La résistance palestinienne au sionisme et au génocide
● La confrontation des travailleurs au néolibéralisme et au fascisme
● La lutte contre le fascisme dans les Amériques
● La lutte pour la réforme agraire dans le contexte du changement climatique
● Antiracisme, féminismes et droits civils dans la lutte contre le fascisme
● Résistances, articulations et alternatives démocratiques
● Assemblée générale et adoption de la Charte de Porto Alegre

« Je conclurai en disant qu’ici, à Porto Alegre, et dans diverses organisations ici au Brésil, il y a une grande attente quant à l’adhésion déjà manifestée par beaucoup d’entre vous. Et nous pensons que nous allons organiser un grand événement avec une grande marche le 26 mars. Nous allons travailler dur pour pouvoir vous accueillir », a ajouté Dilélio.

Raul Carrion, ancien député d’État et membre du Secrétariat aux relations internationales du PCdoB (Parti communiste du Brésil), a présenté certaines des 73 entités qui ont déjà adhéré localement à la conférence, telles que six centrales syndicales, le MST, la Confédération des travailleurs agricoles, la Confédération nationale des associations de résidents, l’Union nationale des étudiants, l’Union brésilienne des étudiants du secondaire, le Comité brésilien du Forum social mondial, des entités luttant pour l’émancipation des femmes, des entités antiracistes et des intellectuels. Il en a également profité pour faire des observations sur les axes proposés pour approbation par le Comité international :

« Les axes de base ne sont évidemment pas immuables, ils sont ouverts à des modifications. Mais il faut dire qu’ils sont le résultat d’un long et minutieux travail, qui remonte à l’événement prévu pour 2024 et qui a fait l’objet d’intenses discussions au cours de l’année 2025, en tenant compte des profonds changements survenus sur la scène internationale. Il est également important de mentionner qu’outre les tables rondes organisées autour de ces axes centraux, il y a de la place pour des tables rondes autogérées qui aborderont d’autres thèmes. Et face à l’impossibilité pour tous de participer aux tables rondes en tant qu’intervenant-es, l’idée est également de désigner à l’avance des discutant-es, qui interviendront brièvement pour donner leur avis et poser des questions sur les thèmes abordés. »

Raul Carrion a ajouté : « Le titre de notre conférence exprime la conviction qu’il est impossible de combattre le fascisme — qui naît du sein du grand capital monopolistique — sans combattre l’impérialisme, et vice versa. »

La parole a ensuite été donnée à Eric Toussaint, qui a commencé par exprimer son enthousiasme face à la capacité de la Conférence internationale antifasciste à rassembler des forces politiques diverses appartenant au camp populaire, avec des partis, des mouvements sociaux, des syndicats, des organisations paysannes, féministes, antiracistes, des associations d’éducation permanente et toutes sortes de mouvements qui « jouent un rôle fondamental si nous voulons vaincre les nombreuses agressions impérialistes et la montée du néofascisme »

« À ce jour, nous pouvons déjà dire que des militants et des organisations de plus de 40 pays ont confirmé leur volonté de se rendre à Porto Alegre et participent à la réunion d’aujourd’hui. Participent présentement à cette réunion en ligne des camarades qui vivent au Mexique où il est 7h du matin, des camarades qui sont en Inde où il est 18H30, des camarades des Philippines où il est 21 heures et des camarades qui sont en Australie où il est passé minuit. Nous couvrons ici tous les continents, et il y a une nouveauté : l’Afrique. Nous avons une représentation significative de l’Afrique subsaharienne (Mali, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Kenya, Afrique du Sud), de l’Afrique du Nord et de la région arabe. Tout cela est extrêmement positif. Cela nous permet de penser que nous allons vraiment faire un pas en avant », a-t-il déclaré.

En tant que contribution à la réussite de l’événement, Toussaint a évoqué la possibilité de créer des comités unitaires de promotion et de mobilisation vers Porto Alegre dans des pays comme l’Italie, la France, le Mexique, Porto Rico et l’Argentine, afin de faire la plus grande publicité possible à la conférence et d’envoyer des délégations. Et il a ajouté :

« Et il est très important que, dans cette prochaine étape, vous ayez la possibilité d’enregistrer des propositions d’ateliers auto-gérés que nous allons développer à partir de l’expérience du Forum social mondial afin de faire remonter toutes les propositions. Dans certains cas, il faudra proposer de fusionner certaines activités, c’est-à-dire d’agglutiner les activités proposées sur le même thème, ce qui contribuera à approfondir la collaboration entre les organisations de différents continents ».

« Rappelons également que la prochaine édition du Forum social mondial aura lieu au Bénin, en Afrique de l’Ouest, en août 2026, et que nous pourrons y présenter les résultats de la conférence de Porto Alegre. »

Participations

À l’issue du premier segment, la présidente du PSOL du Rio Grande do Sul, Gabrielle Tolotti, a rappelé que l’idée de la réunion était de formaliser le comité international et a proposé une nouvelle date de réunion avant Noël 2025. Elle a ensuite donné la parole aux participant-es pour qu’ils/elles commentent ce qui avait été proposé.

Nicoletta Grieco, de la Centrale syndicale italienne CGIL et du Réseau international des syndicats antifascistes, a pris la parole en premier. Dans sa communication, elle a remercié pour l’invitation et a fait savoir qu’elle s’était engagée à la fois pour la Conférence internationale antifasciste de Porto Alegre et pour un événement international contre le fascisme à Buenos Aires, qui se tiendra du 23 au 25 mars 2026.

« Je tiens simplement à vous informer que nous ne pourrons très probablement pas être présents dès le premier jour à la conférence et je vous demande, si possible, d’ajuster légèrement le programme afin d’organiser notre participation. Nous avons déjà fait part de notre volonté, nous avons deux événements qui coïncident presque et, par conséquent, en tant que CGIL et Réseau international des syndicats antifascistes, nous sommes très heureux, très contents de participer à cette conférence et nous vous en remercions vivement », a-t-elle déclaré.

L’avocat socio-environnemental Mauri Cruz, membre du Collectif brésilien du Forum social mondial, a souligné dans son intervention l’importance de la coordination avec les partis de gauche « radicalement démocratiques » et la reprise du caractère et de l’importance des processus du Forum social mondial.

« Il nous semble que la Conférence internationale antifasciste joue un rôle important dans la reconstruction du dialogue entre les mouvements et les processus du Forum et notre lutte internationaliste, anticapitaliste et antifasciste. Nous sommes très motivés par ce processus. Comme l’a dit Eric, je pense que nous avançons avec beaucoup de motivation pour organiser un événement qui marque un changement du point de vue de la réarticulation internationaliste dont nous avons besoin. Après nos premiers Forums sociaux mondiaux, nous n’avons pas réussi à retrouver un espace international avec le potentiel des premiers. Et nous sommes dans cette recherche. Et je crois que notre événement peut y contribuer », a-t-il commenté.

Carles Viera, de la Candidatura de Unidad Popular (CUP), en Catalogne, a souligné que la tenue de la conférence « n’est pas seulement opportune et souhaitable, mais absolument nécessaire et indispensable ».

« Notre engagement est donc de participer très activement dans la mesure de nos possibilités, car nous considérons que la mondialisation capitaliste a débouché, entre autres conséquences, sur un processus de mondialisation du fascisme. Un capitalisme et un fascisme de plus en plus militarisés et agressifs. La Palestine est un cas extrême et tragique de cette dynamique ; et la plupart des démocraties libérales ne s’engagent pas sur la voie de la démocratie et du socialisme, mais au contraire sur celle de l’extrême droite et du fascisme. Face à ce phénomène, une unité internationale, mondiale, globale, de la gauche est nécessaire et indispensable pour faire face à ce processus et le renverser. De notre point de vue, une grande alliance internationale antifasciste et aussi, nécessairement et logiquement, anti-impérialiste et anticapitaliste. En ce sens, il nous semble, à moi en tout cas, que la proposition qui a été partagée ici pour l’organisation de ce forum à Porto Alegre en mars est très pertinente. La proposition pour l’événement me semble bien positionnée et bien ciblée. Il en va de même pour le programme proposé, les axes et l’esprit qui ont été partagés ici afin de participer et de faire en sorte que cet événement soit un succès et marque la voie à suivre au niveau mondial pour construire cette Front antifasciste, anti-impérialiste et anticapitaliste », a-t-il exhorté.

Jorge Escalante, du courant Súmate, du parti Nuevo Perú, a souligné que la conférence était l’occasion de concrétiser des campagnes, des actions et différentes initiatives afin que, tous ensemble, nous puissions barrer la route à la progression très dangereuse du fascisme, non seulement dans le monde en général, mais aussi en Amérique du Sud, et il a donné comme exemple la réalité de son propre pays :

« Il est important d’expliquer pourquoi, au-delà de la crise économique, sociale et politique que nous vivons au Pérou, d’autres faits marquent profondément la société, comme la corruption à grande échelle et l’insécurité croissante dans la société péruvienne. Nous devons toujours expliquer l’autoritarisme du gouvernement péruvien actuel et de ses satellites politiques. Il faut les combattre. Pour les combattre, il faut mener une lutte de plus grande envergure. Et c’est précisément cette lutte qui freinera la progression du néofascisme. Il est donc très important pour nous qu’elle s’élargisse et que d’autres secteurs s’y joignent. »

Amarildo, de la Centrale unique des travailleurs (CUT), a profité de son intervention pour suggérer l’élargissement de l’un des axes thématiques de la Conférence internationale antifasciste.

« Dans le cadre de « La lutte des travailleurs contre le néolibéralisme et le fascisme », et compte tenu de la présence de nombreuses organisations syndicales ici à Porto Alegre, nous pourrions également aborder la stratégie syndicale de cette lutte. Pour que nous réfléchissions en tant qu’organisations syndicales à la tâche que nous devons accomplir dans le cadre de cette articulation ; ce front international que nous devons organiser en tant que classe, mais en tant que classe organisée au sein du syndicalisme. C’est une suggestion que nous apportons, et nous en avons discuté avec les centrales latino-américaines et européennes, en particulier », a-t-il déclaré.

De même, Pablo Reimers, secrétaire de la section internationale du Parti communiste chilien, a utilisé l’exemple du Chili pour souligner que le fascisme n’est pas une idée lointaine, mais une terreur qui frappe à notre porte :

« En effet, nous sommes sur le point d’affronter, de disputer, de manière décisive, une élection contre le fils d’un officier SS au Chili. Nous ne parlons pas d’un fascisme, disons, subtil, « repensé », nous parlons du vieux fascisme qui frappe à notre porte et c’est quelque chose qui doit être combattu. Nos ennemis ont construit une internationale, parce que les méthodes sont les mêmes, les structures sont les mêmes, les discours sont les mêmes et la perversion est la même. Dans cette perspective, une réponse s’impose. Nous devons nous réorganiser, établir des liens et définir le rôle que nous jouerons dans la géopolitique et dans notre lutte locale. »

Isaac Rudnick, du mouvement Libres del Sur, en Argentine, a annoncé que la mobilisation des organisations argentines progressait.

« Nous sommes déjà en train de convoquer une réunion à Buenos Aires pour une première participation à la conférence et cela, comme dans le cas de cette réunion, sera certainement la première étape pour que nous puissions ensuite créer des liens avec d’autres organisations qui ont renforcé notre participation. C’est l’occasion de renforcer l’unité qui, en ce moment, est plus nécessaire que jamais, dans ce contexte d’avancée de la droite, de l’extrême droite dans le monde entier, et en particulier en Argentine. Comme vous le savez, nous avons l’un des gouvernements emblématiques de cette extrême droite, qui cause beaucoup de problèmes à la population. Nous sortirons donc certainement renforcés de cette vague pour poursuivre la lutte que nous menons ici », a-t-il déclaré.

Le camarade Sergio García, dirigeant du Mouvement Socialiste des Travailleurs (MST) argentin, a salué la croissance des mouvements antifascistes à travers le monde, en particulier dans son pays : le 24 mars 2026 marquera le 50e anniversaire du coup d’État militaire argentin.

« Cela nous place donc, non seulement le jour de la mobilisation, mais aussi les deux mois précédents, dans une campagne politique très passionnante, qui demande beaucoup d’efforts, un grand effort politique et financier, face au gouvernement d’extrême droite, pour que la célébration des 50 ans du coup d’État soit une célébration de masse. Et nous, au MST, nous avons pris un engagement dans le cadre de notre participation. Mais, quoi qu’il en soit, je tiens également à dire que nous allons faire un effort pour participer avec la délégation à votre événement au Brésil (…) Dans le contexte mondial que nous vivons, la nécessité d’unir nos forces contre l’extrême droite, le fascisme, est une nécessité urgente », a-t-il déclaré.

Ángel Vera, du Parti pour la victoire du peuple (PVP) d’Uruguay, a attiré l’attention sur la nécessité de prendre en compte la spécificité des pays dans la création d’une unité pour lutter contre le fascisme.

« Il n’est pas facile de parler de Frente Amplio (Front large) lorsqu’on exige des critères d’unité au sein de cette diversité permanente et continue. Disons que la montée de l’extrême droite en Uruguay est également l’expression de la crise du modèle dépendant du pays, mais aussi de l’idiosyncrasie uruguayenne. Les conflits se déroulent d’une autre manière, sans la violence qui sévit dans d’autres pays. Il est évident que la défaite des attentes progressistes a ouvert un vide hégémonique, que le bloc dominant a comblé avec le thème de la sécurité, en instaurant certaines formes d’autoritarisme libéral, mais qui ne se sont pas produites de la même manière, avec la même intensité et la même violence que dans d’autres pays. Il y a aussi la question de la subjectivité, car la subjectivité néolibérale autoritaire est également le produit de questions structurelles, telles que la précarisation, la fracture communautaire et la désorientation politique, qui existent également au sein du front large de l’Uruguay. Il est donc nécessaire, sans aucun doute, de construire un mouvement, une théorie, une organisation, avec un horizon, avec un plan », a-t-il ajouté.

Membre du Comité international du Forum social mondial, Patricia Pol, d’ATTAC France, a souligné que, bien que le gouvernement de son pays ne soit pas officiellement d’extrême droite, le pays ressent son poids grâce au soutien des parlementaires de ce secteur au gouvernement Macron. Ainsi, ATTAC estime qu’il est urgent de réfléchir, de discuter et de construire un mouvement social et internationaliste fort :

« Quand Eric a commencé à parler de cette conférence, au Népal, en 2024, dans le cadre du Forum social mondial, en disant que nous devions rassembler les mouvements politiques, sociaux, citoyens et syndicaux, j’ai pensé que oui, c’était quelque chose de très important. Et à Belém, lors du Sommet des peuples, on a également remarqué cette combinaison et cette énergie très importante. Il nous semblait indispensable de faire quelque chose de manière urgente en réunissant ces secteurs. Nous remercions donc également toute l’équipe pour cette conférence. »

La participation de Jorgelina Matusevicius, coordinatrice nationale du mouvement Vientos del Pueblo, a apporté à la conférence internationale un appel direct à la construction de réponses collectives face à l’avancée mondiale de l’extrême droite. Elle a souligné l’urgence de renforcer les espaces internationalistes capables d’articuler des analyses, des stratégies et des expériences concrètes de lutte.

« Pour nous, il est fondamental de renforcer les espaces internationalistes qui permettent d’échanger des outils et des expériences de lutte contre l’extrême droite, dont l’articulation mondiale affecte déjà directement nos pays sur les plans politique, social et culturel. En Argentine, cette offensive s’exprime aujourd’hui par une contre-réforme du travail qui supprime des droits et tente de discipliner la classe ouvrière. C’est pourquoi cette rencontre est importante non seulement pour débattre des idées, mais aussi pour partager des expériences concrètes de lutte et de mobilisation. La dimension culturelle est également centrale, que ce soit par le biais de commissions ou d’événements artistiques, car elle contribue à transformer les subjectivités et à construire des alternatives », a-t-elle souligné.

L’intervention d’Ylse Rios, représentante du Parti de convergence populaire socialiste du Paraguay, a renforcé le caractère urgent de la conférence internationale face à l’avancée de la droite dans son pays et à l’intensification des offensives du capitalisme contre les peuples latino-américains.

« Je tiens à vous remercier de nous avoir inclus dans cet espace. Pour nous, membres de Convergence socialiste, cette conférence est urgente compte tenu de la situation que nous vivons au Paraguay, où la droite progresse et où nous avons du mal à lui faire face. Nous sommes très heureux de participer et de construire l’événement de mars. Nous savons que, isolés, nous ressentons encore plus les coups du capitalisme, qui touche tous les pays et continue de promouvoir le génocide de nos peuples autochtones. C’est pourquoi cette rencontre est si nécessaire. J’affirme que nous serons présents autant que possible. »

La présidente du PSOL du Rio Grande do Sul, Gabrielle Tolotti, a clôturé la réunion, qu’elle a jugée très fructueuse, et a convoqué ses camarades pour la prochaine étape des travaux :

« Nous avons établi la création du Comité international de la Conférence antifasciste pour la souveraineté des peuples. Nous proposons que la prochaine réunion ait lieu le lundi 15 décembre, le 16 décembre ou le 17 décembre. Nous allons consulter les participant-es pour voir ce qui convient à tout le monde. Mais je pense que nous avons eu une excellente réunion et que nous allons continuer à nous battre, camarades. Merci beaucoup à tous pour votre participation. »

Ont participé à la réunion de lancement du Comité international du Comité la Conférence Antifasciste et pour la Souveraineté des Peuples:

NameOrganisationCountry
Brian AshleyRevue AmandlaAfrique du Sud
Samantha HargreavesWOMINAfrique du Sud
Linda VictorTraductionAllemagne
Jorgelina MatuseviciusCoordinatrice nationale du mouvement Vientos del PuebloArgentine
María Elena SaludasCPI, ATTAC Argentine, CADTM AYNAArgentine
Isaac RudnikLibres del SurArgentine
Sergio GarciaMouvement Socialiste des Travailleurs (MST) – LISArgentine
Pablo GoodbarMUCLS, Vientos del PuebloArgentine
Atílio BoronSociologue et écrivainArgentine
Federico FuentesLinksAustralie
Maxime PerriotCADTMBelgique
Pablo LaixhayCADTMBelgique
Eric ToussaintPorte-parole international du CADTM, www.cadtm.org , membre du CI du FSM depuis sa création en 2001Belgique
Bruno MagalhãesTraductionBrasil
Milton RondóTraductionBrasil
Raul CarrionSRI PCdoBBrazil
Senira BeledelliACJMBrésil
Mauri CruzComité brésilien du Forum Social MondialBrésil
Rodrigo de Oliveira CallaisCTBBrésil
Rafaella VenturellaForum Mondial de la Santé et de la Sécurité SocialeBrésil
Jorge PereiraFondation Rosa LuxemburgBrésil
Ana Cristina SPIV et revue Inprecor BrasilBrésil
Maria do CarmoMarche Mondiale des FemmesBrésil
Lara RodriguesMouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST)Brésil
Miguel StédileMSTBrésil
Rodrigo Campos DilelioPrésident du PT à Porto AlegreBrésil
Robson Cardoch ValdezSecrétaire des Relations Internationales de la FEPAL – Fédération Arabo-Palestinienne du BrésilBrésil
Wevergton BritoSRI – PCdoBBrésil
Vanessa GilMES PSOLBrésil
Israel DutraPSOLBrésil
Gabrielle TolottiPSOLBrésil
Roberto RobainaPSOLBrésil
Antônio NetoPSOLBrésil
Juçara DutraComité régional de l’Internationale de l’Éducation (Amérique du Sud)Brésil
Gustavo BernardesSecteur LGBTQI+ du Parti des TravailleursBrésil
Eduardo MancusoForum Démocratique de l’Assemblée Législative de l’État de Rio Grande do SulBrésil
Erick KayserSecrétaire général du Parti des Travailleurs / Porto Alegre (PT/POA)Brésil
Marcos JakobyComité Exécutif du Parti des Travailleurs du Rio Grande do Sul (PT/RS)Brésil
Amarildo CenciPrésident de la Centrale Unifiée des Travailleurs du Rio Grande do Sul (CUTRS)Brésil
Pablo AbufomMouvement SolidariedadeChili
Pablo ReimersRegional Exterior PC ChileChili
Vijay PrashadTricontinental : Institute for Social ResearchChili/Inde
Jhon CastañoCADTM-AYNA. UNEBColombie
Maria Rosalba Gómez VásquezCUT ColombiaColombie
FENASIBANCOL COLOMBIAFenasibancolColombie
William GaviriaNational Union of Bank Employees (UNEB) and CADTMColombie
Solange KonéMarche Mondiale des Femmes et Forum sur les Stratégies Economiques et SocialesCôte d’Ivoire
Yvonne NgoyiWorld March of Women and UFDH, Kinshasa.Democratic Republic of Congo
Carles RieraCUP – CatalogneEspagne
Fernanda GadeaVice-coordinatrice d’ATTAC, coordinatrice d’ATTAC CanariesEspagne
Jana SilvermanDemocratic Socialists of AmericaÉtats-Unis
GeffTraductionFrança
Jane LéonieATTACFrance
Béa WhitakerATTACFrance
Patricia PolATTAC France, membre du CI do FSM.France
Fabien CohenCRID/WSF ICFrance
Cem YoldasJeune Garde antifascisteFrance
Penelope DugganRevue International ViewpointFrance
Idílio JaraInconnuInconnu
Rodrigo CherubimInconnuInconnu
Sushovan DharMembre du Comité de Coordination du Forum Social Asiatique, Magazine Alternative ViewpointInde
Nicoletta GriecoCGILItale
Omar AzikiATTAC-CADTMMaroc
Veronica CarrilloCoalition Nationale pour la Suspension du Paiement de la Dette Publique (PNSPDP), CADTMMexique
Farooq SulehriaRevue Jeddojehad.comPakistan
Aurelio RoblesMASPanama
Ylse RiosParti Convergence Populaire Socialiste du ParaguayParaguay
Aitor Murgia (ELA)Syndicat ELAPays Basque
Jorge EscalanteMouvement Novo PeruPerou
Valtimore B. FenisMembre du Comité Exécutif philippin des Droits Humains pour MindanaoPhilippines
Yusop H. AbutazilCampagne pour les Droits Humains de MindanaoPhilippines
Jorge LefèvreAssociation Porto-ricaine de Professeurs Universitaires (APPU)Puerto Rico
Luc MukendiCADTM LubumbashiRépublique Démocratique du Congo
Gabriella LimaMembre du CADTM et de la plateforme Ensemble à GaucheSuisse
Daniel DalmãoCP UruguayUruguay
Ángel VeraPVPUruguay
Gabriel PortilloPVPUruguay
Cecilia VercellinoPVPUruguay
Brenda BogliacciniInconnuUruguay
Luis BonillaAutres voix en ÉducationVenezuela